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Il faut cultiver notre jardin...
Il faut cultiver notre jardin...
  • Où l'on sait qu'il faut cultiver notre jardin et où l'on se rend compte que je n'ai pas toujours les pouces verts! Où l'on voit, en plus, que j'ai réussi à trouver mon alter égo...voir même pire! Incroyable, non???
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Il faut cultiver notre jardin...
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24 janvier 2006

Anniversaire de la part de xy

couple1Pas une simple carte ou lettre d'anniversaire, plus de réflexions, de bilans et de joies à partager et à se souvenir. J'ai hésité entre la plume et le mail, sous quel format regarderas ou réouvriras-tu plus facilement cette lettre? J'ai choisi le mail, mais si tu souhaites que je te l'écrive je prendrai mon stylo.

Pour tes 37 ans, je tiens à marquer différemment ton anniversaire. Comme tu es différente et en avance sur les autres, tu franchis un cap à 37 ans. 37 ans c'est 2006, un nouveau départ professionnel, un changement profond dans notre relation, et le cap de mes 40 ans, bref un regard différent sur la vie. Nous avons mis à plat beaucoup de choses le 02 janvier, un lundi après-midi, pendant une longue discussion entre adultes, que j'aurais aimé enregistrer. Nous avons évolué, nous nous sommes perdus, nos besoins ont changé, j'ai mûri.

Pas de cadeau, juste pour dire que j'ai fait un cadeau. Plus que tout, mon cadeau cette année, c'est l'engagement que je veux prendre, c'est le regard que je veux porter sur nous, c'est ce conte que j'ai écrit pour toi, c’est un message pour te rassurer, mettre un peu de lumière dans tes yeux. Je t’offre un homme vrai qui accepte et vit les aspects de sa masculinité : pouvoir, assurance, courage et passions, mais aussi imperfections, erreurs et zones d’ombre. J’ai le sentiment de m’être comporté comme un enfant depuis trop longtemps,

Je veux agir sur ce que je peux maîtriser dans notre vie: MOI. J'ai réalisé à quel point je me suis leurré,  quel point j'ai été prétentieux en voulant être à fond dans ta vie. On ne contrôle pas, on ne maîtrise pas la vie de l'être qu'on aime. On l'aime tel qu'il est, et si ce n'est plus le cas on assume et on fait des choix. Il ne s'est pas passé un jour de 2006 sans que je me le rappelle. J’ai lâché prise sur ce que je ne peux changer  pour mieux retrouver ma force intérieure. Cela ne signifie pas que je sois devenu indifférent mais que j’ai ouvert un poing très serré depuis trop longtemps, pour relâcher la tension accumulée entre les doigts. Je m’ouvre sous dix points

·         Je n’ai plus peur d’être vrai, je suis moi, fier de lui et de ce qu'il est, des limites qu’il sait poser.

·         Je suis moi,  conscient de ce qu'il n'est pas, de ses défauts, prêt à les corriger si j’en souffre, ou bien les assumer pleinement et surtout ne plus agir en ayant peur de l'abandon ; en bref, je me prends en main, je fais, dis les choses et assume d’être parfaitement imparfait !

·         Je ne me triture plus la nouille, et je ne pleure plus sur mon sort avec mes états d'âmes. Je prends les bons moments ensemble pour des bons moments ensemble: je prends ce qui est et pas "pourquoi, c'est pas possible que ce soit avec moi ".

·         Je te regarde dans les yeux quand tu parles, je ne suis pas là pour t'apporter des solutions en pensant que, mais pour t'écouter, pour que te réconforter dans ta vie. Je suis là pour te donner confiance, te mettre en valeur, pas pour résoudre tous tes problèmes. Je te regarde, et j’accepte le conflit, pour t’entendre et non me défendre.

·         Je ne vis plus en attendant que tu me rassures, me portes. Je n’ai plus l’intention de m'accrocher à toi. Tu as ta vie, tes moments, j'ai les miens, nous avons les nôtres. Je ne juge pas. Je ne base plus mon bonheur que sur les enfants et toi. Je vais le chercher aussi ailleurs. Et je suis maintenant prêt à le faire. Je reprends/vois mes amis, je ne te les impose pas et les assume tels qu'ils sont, parce que je suis bien avec eux aussi; et je ne culpabilise plus qu'ils ne correspondent pas à tes critères de rigolade ou de bien être. Nous définissons ensemble les règles et les limites de notre relation, qu'elles soient claires, assumées et donc sans sentiment de tromperie.

·         Je m’intéresse désormais à toi sans être dépendant. Je veux que tu parles de toi, te montrer dans mes yeux que c’est important pour moi. Je ne te mets plus sur un piédestal (c’est dur ;-)). Tu es une femme, belle, intelligente, remarquable sur beaucoup de plans je l'avoue, mais tu restes une femme, pas une déesse. Et je suis un homme. Je t'aime et je veux être moi. Je t’aime pour toi, pas pour être aimé, je te donne ce que toi tu as besoin que je te donne. Pas d'amour, ou d'amoureusité, de "je veux que tu sois à moi ma Juliette". Je te soutiens comme je peux, avec mes forces et ne te balance plus mes états d'âmes. Tu as besoin de moi, tu sais que je suis là. Je te propose du calme, de construire notre vie de couple et de famille, de t'apporter du réconfort, et du sourire éventuellement (et oui je pense que c'est possible), de ne pas t'ignorer, ni être pesant. Je me suis éclaté au restau japonais ou au laser game, comme pas depuis longtemps et je veux regarder et reprofiter de moments comme cela avec toi. La beauté et la difficulté (en général les deux vont de paire, comme la joie et la peine), pour un homme, c’est que tu es sans doute la plus difficile des femmes à conquérir! Sous tes airs libertaires et indifférents, tu es une idéaliste qui a une très haute idée de l'amour. Il faut être fort avec toi, et cette attitude peut ressembler parfois à une position défensive. Pour que l’aventure ne dure pas qu’un jour à moi de trouver le truc. Amis, amants, aimés, j’ai peut-être enfin une clé.

·         Je joue avec les enfants, les aime, m'en occupe comme un père, suis les devoirs et arrête le perfectionnisme. Je veux qu'ils aient une bonne image de ce qu'est un homme et un père.

·         Je le redis clairement : Exit J de ma vie ou de mes pensées. Ce n'est pas une volonté. C'est un fait, il a existé, il n'est plus. Je ne veux plus en parler, et qu'il ne repasse jamais plus de près ou de loin dans notre nouvelle vie.

·         J’ouvre les yeux, j’admets que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. J’admets mes peurs, je ne les subis plus, ni ne m’y enferme.

·         J’assume et ôse exprimer mes besoins sexuels, les assouvis. Je fais l’amour, je baise, je me masturbe, je cherche mon plaisir, sans compétition, sans recherche de perfection. Ouf, c’est dit, y a du boulot, mais avec un corps comme le tien je vais y arriver, c'est sûr !

Le résultat de tout ça? Nous, équilibrés, bien, heureux. L'alliance en diamants, je suis prêt, j'y crois et agis pour te la passer. C'est un symbole fort. Une alliance ne s'offre pas pour se remotiver, comme un re-départ après une crise. Une nouvelle alliance c'est le résultat tangible d'un amour construit, d'une confiance retrouvée, d'une plénitude établie dans notre couple. Je ne t'ai pas offert cette alliance lors de nos dix ans de mariage. Je réalise que ce n'était pas le moment. Je n'étais probablement plus dans ma tête ton mari, je n'étais pas encore homme, tu avais raison, je devais me donner l'illusion d'être amoureux, et tu n'étais plus dans une relation d'alliance avec moi. Une alliance, c'est l'aboutissement de beaucoup d'efforts, de courage, de regards et de rires complices. Nous ne sommes pas là encore, mais je suis enthousiaste, nous en avons pris le chemin.

Narcisse Delon te souhaite un très joyeux anniversaire, à toi m'amour cachounette, tu as 37 ans et tout pour être plus radieuse que jamais.

Je t’aime, sans retour, pour toi, et profondément.

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