Il faut cultiver notre jardin...

La boucle est bouclée aujourd'hui...
Un an déjà...un an seulement...un an tellement.

J'ai relu tout ce blog...
Beaucoup de peine, beaucoup de douleurs, beaucoup de souffrance....tellement plus en proportion sur ces pages que ce que j'ai vécu de bonheur mais je veux fermer définitivement la porte de ces mois passés.

Je ne renie rien!
Je ne regrette rien non plus!
J'ai vécu des moments tellement extraordinaires que je n'avais pas ni le temps, ni l'envie de venir m'épancher ici.
Je ne suis souvent venue que quand ça n'allait pas....et quand je repasse ces pages, c'est peu et en même temps beaucoup!

Je n'oublie rien!
Le top a été top!
L'enfer a été infernal!
Mais aujourd'hui, je suis douce et veux le rester et le rester partout.
Aujourd'hui, je suis une autre....qui n'a plus rien à voir avec celle que j'étais il y a un an.
Seule constance? Mes sentiments.....ce chrysanthème de Novembre était fort bien choisi.

Je m'en vais donc....ferme la dernière page de ce chapitre du livre de ma vie sur une date symbolique.
Une année pour le faire...une année pour que ce 13/11 soit une date douce, celle d'un renouveau.
Je ne veux plus jamais de mauvais anniversaire à commémorer...

Qui m'aime me suive!
J'ai changé de nom, je change d'espace, je change de ton....unetoile.canalblog.com
Une étoile ou une toile pour un sourire...celui d'une Impression....celui de la douceur...pour qui saura comprendre et qui saura le prendre! :-)
Une toile étoilée ou une étoile sur la toile...pour plus de douceur puisqu'il parait que ça me va bien.
Le souvenir d'autres toiles ou d'autres étoiles pour mieux me guider pour continuer et illuminer la peinture de ma vie de si belles couleurs...

Avec l'arrivée du 13/11, je m'y attendais, mais mauvaise journée...très mauvais journée hier.
Probablement que "relationnellement", ça a été la pire depuis le 21/10.

Pourtant, ça avait à peu près tranquillement commencé.
Trop tranquillement peut être.

Je le "craignais" ce WE...j'ai concretisé mes craintes.
Jeudi, j'avais dit à xy "qu'est ce qu'on fait ce WE?" et il m'a répondu ce que je desteste entendre de sa part "les enfants ont basket"!
Et vlam dans le quotidien, vlam d'on se cache derrière les enfants, vlam du rappel que nous ne sommes QUE parents.
Vendredi, je lui ai dit "tu te rends compte que quand je t'ai demandé ce qu'on faisait ce WE, tu ne m'as parlé que d'une activité familiale "quoitidienne"....et toi? moi? nous en tant qu'adultes, on est où? J'ai déjà le boulot où je suis seule, j'ai besoin d'avoir une vie sociale, de voir le monde bouger!".
Il a rougi et n'a rien dit.
Vendredi soir, toute à mon plaisir de ma conversation téléphonique avec J., je suis rentrée pleine d'allant....et je lui dis "alors? qu'est ce qu'on fait? un chinois ça te dirait?"....et la seule chose qu'il a bien voulu concéder, c'est un chinois....mais devant la tv!

Hier, ça a continué dans le trop tranquille.
Celui qui finit par me stresser et m'angoisser...
Quand je me suis levée, j'ai quand même décidé d'essayer de positiver: avoir un WE tranquille côté Cour et penser avec sourire à mon jardin.
Alors je me suis levée, ai "déjoué" pour deux minutes le scotchage conjugal d'une journée fériée d'un 11/11 (en plus!) et suis allée lui envoyer un petit mail...il me manquait, j'espérais que l'anniversaire s'était bien passé...j'avais "essayé" Mozilla mais ça n'avait pas marché....bref! des conneries anodines mais un lien!
Envoyé vite....trop vite....et...bon...bref...j'y reviendrai après.
Et je suis retournée côté cour avec l'envie que tout soit bien et en même temps, la "crainte" des attitudes de xy sur ce WE particulier.

Ca n'a pas raté!
Il s'est planté!
Je lui avais proposé d'aller se balader qq part...tous ensemble mais qq part.
Il a choisi d'aller acheter des poignées de porte et ensuite...au basket.
Sur le coup, je me suis dit "pourquoi pas?", pensant que le soir, au moins, on ferait quelque chose!
Rien de grandiose, je ne sais pas moi, mais un ciné, un restau, quelque chose...puisque c'était trop tard pour qq chose d'organisé avec des amis...puisque JE n'avais rien organisé.
xy de son côté n'était pas trop à l'aise! Il savait ce qu'il me "demandait" avec cet agenda. Il a d'ailleurs fait plusieurs fois des allusions  à un autre match de basket, l'année dernière, et mon mal-être et mes angoisses et ma crise de spasmo.
Mais quand le match de basket s'est fini, il a invité un copain de R. à dormir à la maison et j'ai compris que même le restau, même le ciné, ça ne serait pas pour ce WE....juste ce WE!!!!
On est donc rentré....et il a filé monter les poignées de porte, me laissant seule...et là, ça a commencé à monter...les boules! Pas la colère, mais la tristesse, l'angoisse aussi....le gloups que pile poil ce WE, ça se présente "comme ça"....avec la bouffe à préparer, les enfants à gérer, rien de prévu de sourire....bref! un quotidien qui m'asphixie, surtout un samedi soir, surtout un 11 Novembre.

Vers 20h00, il est remonté: "oh, c'est con, c'est trop tard pour aller au ciné..."
Et là, c'est parti! Ca s'est enchainé...
bim! bam! boum! mais dans le désarroi plus que la colère....
Tout est sorti....les angoisses, les efforts que je fais depuis 3 semaines pour essayer de m'intégrer dans un quotidien, certes pas minable mais pas non plus brillant...tout!
Vraiment une grosse crise de gloups des deux côtés...une grosse dispute de désarroi.
Probablement que la date y était pour beaucoup dans chacun de nous...probablement que le vide qu'on touche du doigt aussi...
"Puisque tu penses comme ça, je crois que je n'y arriverai jamais! T'as qu'à aller le retrouver puisqu'il était si parfait! Je me casse!"
"oh non! ce n'est pas toi qui te casse, c'est moi!"

Alors je prends mon sac, mes clefs, mon téléphone....et je vois une enveloppe de message.
J'ouvre le portable et je vois un texto de J.!
Je lis, je re-ferme..sourire-douceur à distance!
Un sourire de paix...LE signe d'apaisement qu'il me fallait!
J'ai tout reposé...et suis restée.

Alors on s'est boudé, c'est sûr!
C'était la 1ère fois comme ça, d'ailleurs!
Assis tous les deux dans le noir, sur le canapé du séjour à attendre...lui, complétement fermé avec sa tronche de mérou aimable et moi, complètement buttée....jusqu'à 2h30 du matin! C'est lui qui a "craqué", mais j'étais pas en grande forme non plus.
Et à 2h30 du matin, quand il s'est couché, j'ai voulu aller sur le net pour envoyer un message à J.
Lui dire combien son texto m'avait fait du bien, et que même si tout "anodin", il avait été particulièrement important pour moi.

Et là, je suis tombée sur un mail de lui, qu'il venait de m'envoyer...et sur un mail de yahoo qui me disait que dans ma précipitation du matin, je m'étais trompée dans son adresse mail.
p@@@, j'ai vraiment, vraiment pas de cul! Ca doit être la série noire en ce moment!
Parce que quand on voit ce que ça a réveillé en lui...
L'enfer!

Tout....rien...essentiellement sur le fait que je n'avais pas écrit, pas répondu...
Mais J'AVAIS écrit...
Je n'avais pas répondu au texto, mais c'est parce que je ne réponds JAMAIS aux textos qu'il m'envoie!
Je ne l'ai pas fait pour les résultats de ma mammo, je vais encore moins le faire un 11/11, alors qu'il était certainement, à l'heure où je l'ai lu, en train de continuer la fête avec M. et qu'on est le 11/11!

Et ces accusations!!! Cette violence!!!
Mais sans calimerisme, c'est quand que je fais bien, à ses yeux??? Quand????
Il me largue, me renvoie vers mon quotidien sans lui et me reproche....tout simplement de vivre!
Rien de grandiose dans ma vie!
Quand je pense à mes WE, par exemple! La semaine dernière, au lit à 20h00 un samedi soir, vraiment pas au top....et un dimanche à me trainer. Cette semaine....La semaine prochaine où je serai  d'astreinte...
Mais qu'il arrête de fantasmer!!!!
Il est où le problème? Elle est où la provoc' dans la vie que je mène? Quelle est la différence avec celle qu'il mène?
Il n'y a pas de raison que ce que je vis soit différent de ce qu'il vit! Et probablement même que ces 3 dernières semaines, il a eu plus de soleil doux que moi...question de circonstances (je n'ai pas été gatée par le hasard) mais je n'y vois aucune provoc'!

Là, il m'a tout reproché...tout ce qui n'était pas d'être morte et desespérée!
Et pourtant, desespérée, par moment, je le suis! Comment peut-il en douter? Mais je fais tout pour lutter contre ça et avancer doucement.
Il m'a parlé de tout! Tout reproché plus ou moins directement...
Un AM passé avec mon mari pour atténuer le stress d'une réponse sur un résultat médical ou 1er/11 passé à ME cocooner après une semaine difficile et stressante...
La tentative desespérée, non pas de remonter mon couple, mais de le "supporter" avec le quotidien qui va avec...parce que c'est ma vie et que dans cette vie, il y a un mari, certes, mais surtout 3 enfants "autour"...
Celle d'être allée voir un psy pour essayer de mieux "supporter" mon quotidien...preuve s'il en fallait qu'il n'y a rien d'extroardinaire dans ce que je vis!
Mais où est la provoc' là dedans? Quelle est la différence avec un AM au frioul, ou une soirée d'anniversaire ou un restau chez Puck, ou une journée à Mauguio...bref d'un "quotidien" conjugal??? Alors où est la provoc'? Qu'est ce qu'il y a de si choquant?

En fait, c'est comme en Décembre l'année dernière!
Il m'a larguée, mais il ne supporte pas que j'existe, tout simplement.
Il est dans son ultime paradoxe: "je te largue et te renvoie vers ta vie, mais ne supporte pas ce que tu en fais même si je sais pertinemment que tu n'en fais rien de particulier, parce que tu es à moi. Je souffre de ce que cette vie est sans moi".
Mais c'est lui qui s'est dégagé de cette vie! Moi, je ne demande pas mieux qu'il y soit et qu'on y soit bien!
Je lui ai "tout" proposé....même la même relation qu'avant mais dans le sex' si c'était ça qui lui mettait la pression...et pour une amoureuse, c'est bien le "don" ultime, mais non! Il faudrait que je "disparaisse"...et dans "disparaître", il y a "mourir".
Je n'ai plus le droit de vivre, même tout simplement être là, chez moi, mariée, avec mes enfants et faire ce que j'ai à faire...ce que je DOIS faire parce qu'il me reste encore une quarantaine d'années à vivre, à vivre...ma vie!
Pas faire des choses grandioses, parce que franchement, si on regarde ma vie depuis 3 semaines, c'est vite vu! mais vivre tout simplement un quotidien avec quelqu'un à qui je suis mariée et avec qui j'ai des enfants!
Pas le droit d'un jour férié à deux parce que par hasard les enfants ne sont pas là, pas le droit d'une sortie dans un pub, pas le droit d'avancer tout doucement tout doucement pour pouvoir profiter d'un peu de soleil dans une vie qui apporte son bol de merde plus qu'à son tour...
Retour au 22/12 et mon gloups!
C'est la même "articulation" de pensée....et pourtant, cette fois, aucune provoc' "extérieure". Je ne fais que vivre un quotidien de femme mariée avec enfants!

Il voit de la provoc' partout!
Que je vive, tout simplement le provoque!
Je n'ai pas le droit de vivre "ailleurs" même dans du "normalisé"...et en même temps, je n'ai plus le droit non plus de lui "donner" ce que j'aime lui donner parce qu'il me l'a enlevé, ce droit.

Y a-t-il une solution? Cette destuction, c'est terrible!
Son côté scorpion???? qui ressort d'ailleurs quand on en est dans cette période! Etonnant...même pour quelqu'un qui n'y croit pas! Ca arrive toujours au même moment!
Mais quelle destruction!!!
A la fois pour lui et pour moi!
Que faire?
Je ne veux pas le voir souffrir ainsi et je ne veux pas non plus souffrir, à servir de putching ball quand il n'en peux plus de souffrance.
Je ne veux pas "disparaître", je ne veux pas qu'il disparaisse non plus...mais quand je vois autant de douleur! Que faire?
C'est ça, la solution?
Pas la mienne, mais si c'est la sienne, qu'il me le dise...et je le ferai.
Contre moi, mais je le ferai.

Alors voilà...en attendant, je suis restée "là".
Oui, je sais, pas glorieux, mais je n'ai pas de quoi l'être!
Désemparée, attristée...des deux côtés.
Vraiment désolée que les choses en soient là...des deux côtés. Et vue la souffrance, du 3ème côté, ça doit pas être génial non plus! :-(
En même temps, je ne sais plus quoi faire....ni d'un côté, ni de l'autre.
Je suis complètement KO.
C'est trop! Tant d'exacerbations, c'est trop!
Trop pour celle que je suis....en ce moment ou devenue(?)
Y a-t-il une solution pour trouver la paix?
Je veux y croire...quelle qu'elle soit. Et en ce moment, j'envisage vraiment TOUTES les possibilités.

Un an bientôt, ce blog!
Un an, je relis les mots et je me reconnais sans me reconnaître!
Impression de lire les ressentis et réactions d'une autre moi-même qui en même temps n'a plus rien à voir avec moi.
Une petite soeur...
Alors sourire sur ma fougue, sourire sur ma jeunesse, sourire sur mon enthousiasme dans mes "combats"...indulgence pour celle que j'étais et les erreurs que j'ai pu faire, conscience aussi de mes responsabilités dans ce qui s'est passé mais...
Je ne suis plus la même.

Aucune de mes attitudes, aucune de mes réactions ne sont similaires à celles de l'année dernière.
Je le vois à la maison....
Je le vois dans mes "attentes"  et réactions vis à vis de la vie, vis à vis de xy....
Je le vois aussi dans mon "ressenti" vis à vis de ce qui se passe avec J.

Il y a un an, j'étais dans "l'urgence"....
Là, je suis dans le Temps....
Mais quoi qu'il en soit, cette année m'a changée.

Je suis là, calme...
Parfois je souffre....parfois ça s'arrête mais la vie m'a appris que ça s'arrêtera de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps.
Alors je prends les vagues comme elles arrivent...je me laisse porter.
Je me sens douceur...douceur envers moi-même, douceur envers les autres, comme au ralenti....cherchant à donner et recevoir de la stabilité.
Je prends la vie "au ralenti" comme elle se présente, savourant les tous-petits moments de paix ou de soleil et me courbant sur moi pour tous les moments de gris et je m'appuie sur mes certitudes douces et posées.
Je ne me bats pas....je ne me bats plus.
J'ai envie de paix , je fuis les montagnes russes de "trop" dont j'étais responsable ou que j'ai "subies"....trop vite, trop loin, trop de fougue, trop passionnel.
Rien que d'y penser, parfois, ça m'angoisse!
Mon "trop" fort sera dans la stabilité et la constance.
La mienne!
Et j'ai suffisamment changé, suffisamment été marquée par ce qui s'est passé tout au long de cette année pour savoir y veiller.

Je suis dans ma vie.
Pense à lui dans la sienne.
Et j'avance, j'avance, j'avance....tout doucement et sans combat.
6 ans!!! On ne tourne pas 6 ans d'une vie comme ça!
Il faut du Temps...et c'est le Temps qui fait changer!

J'ai changé. Tellement changé!
La grossesse a été longue et l'accouchement s'est fait dans la douleur, mais j'ai changé!
Et j'aime celle que je suis devenue...plus calme, plus posée, plus mature.
Plus sûre de mes certitudes, vis à vis de ma vie, vis à vis de lui.
Je fais face dans le calme et la paix.
Je suis posée dans mes sentiments dans mes réactions.
Plus envie de cinéma, plus envie de violence, plus envie de provoc', plus envie de ces exacerbations....plus envie de tout ce "trop"!
Je ne les vivrai plus, ne me ferai plus déborder parce que j'ai trop été marquée et j'ai trop changé....tous mes proches s'en rendent compte depuis 1 mois. Parce que je ne VEUX plus le vivre et que j'ai la force de ce que j'ai morflé.
Envie de soleil doux, envie de sourire, envie de cultiver et afficher mes certitudes de sérénité...
Envie de prendre mon temps...pas pour (me) "consolider", mais pour vivre autrement que ce qui m'a tant stressée.

En un an, j'ai changé...et j'aime celle que je suis aujourd'hui.

Je me suis sentie bien mieux aujourd'hui!
Bien, bien mieux!
Je crois que j'ai passé le sale cap de ces deux derniers jours.
J'ai retrouvé mon doux sans le "loureux".

Au boulot, ça s'est calmé.
A. doit être dans ses petits souliers de ce qu'il m'a "sorti" lundi et mardi et de sa "façon" alors il passe son temps à venir me demander si ça va.
Quant à l'astreinte, ça s'est un peu réglé.

Côté cour, le quotidien se passe doucement.
xy sent bien que je suis perturbée en ce moment et il essaye de m'aider de son mieux.
R. est particulièrement adorable avec moi! Ce ne sont que baisers, compliments, gentilles attentions! C'est vraiment mon "à part"! Tellement à part! :-)
I. et M. ont aussi leur présence quotidienne de l'ombre et ça me fait du bien.

Côté jardin, j'ai reçu des nouvelles tendres de J. aujourd'hui et ça m'a fait soleil.
Une réponse à un mail sur une expo à Marseille....la même phrase que celle que je lui avais écrite au départ mais effacée.
Ca m'a fait sourire!
Un mail où il me dit de rester douce...de laisser le l'oureux et l'horreur à d'autres!
Douce, je le suis....surtout vers lui!
Je suis en ce moment, dans mon repli, d'une douceur extrême.
J'ai envie que tout soit bien.
Pas envie de penser, pas envie "d'effort"...juste se laisser porter doucement par l'air du Temps.
Alors je pense à lui...tout doucement, tout doucement!
Demain, ses congés!
J'espère que la "proximité" du 13/11 n'interférera pas. Qu'Elle le laissera en paix!
Lui aussi a notre "Histoire" à "gérer" en ce moment, alors je crois qu'il n'a pas besoin d'autre chose...
Je Le voudrais "bien"....tout simplement bien!

Côté perso, je suis allée voir la psy.....toujours dans cette dynamique de paix, de douceur, de me retrouver, de me doudouner.
Tout consolider pour le "mieux".

C'était super! Vraiment super!
Pouvoir "en" discuter...non! Pouvoir discuter avec quelqu'un - quelqu'un de neutre, qui ne juge pas...RIEN! et qui ne ressent rien de ce que je pourrais dire - m'a "libérée".
Alors on n'a parlé quasiment que de moi! de mon Histoire, de mon passé, de ce qui fait que je suis ce que je suis!
Mais j'ai apprécié!
J'ai apprécié parce que pour une fois, il ne s'agissait pas de parler de ma relation avec xy, ou de ma relation avec J., il ne s'agissait pas non plus d'expliquer mes ressentis, mes pourquois et mes comments, mais "juste" de les exposer et parler de moi, sans regard en retour, sans "crainte" des interprétations.
J'ai apprécié, parce que pour une fois, il s'agissait de moi!
Rien de narcissique là dedans! J'ai apprécié parce que j'ai eu l'impression de me cocooner, MOI! d'arrêter de m'occuper des autres, de leur ressenti, de leur "impact"...à disséquer, supputer, analyser!
Là, j'ai pris du temps pour me retrouver.
Parce que ça sera en me retrouvant moi que je pourrais bien retrouver les autres!

Ca m'a fait beaucoup, beaucoup de bien.
Encore un pas de plus vers la paix intérieure.
Loin de la résignation de ces derniers jours.
Là, je "choisis" ma paix, j'en suis actrice et je ressens vraiment un mieux être.
Un vrai mieux-être pour laisser faire le Temps...laisser faire la vie...sans résignation mais avec confiance et sérénité.
Alors le chemin sera long, mais j'ai commencé.
Je sais qu'il y aura des "marches arrière", mais j'avance.
J'avance pour être mieux dans ma vie, pour trouver plaisir plutôt que paix, pour régler des choses qui n'ont rien à voir avec lui, ni avec lui et être bien, pour apprendre à ne plus vouloir toujours être "ailleurs".
Et pour ça, rien que ça...et un peu aussi de mon atitude de ces derniers temps, de comment j'ai changé, de ce que je vois de moi, je suis fière de moi!
(ben oui, quoi! :-) )

Hier soir, j'ai fait un pas vers le mieux...

J'ai téléphoné à quelqu'un pour demander de l'aide.

xy, mes enfants, ma famille, mes proches sont tous adorables.
A l'écoute...
Ils sentent qu'en ce moment, ça ne va pas....
Certains "savent" "complètement" pourquoi. D'autres, pas (évidemment!).
Mais ils sont là, présents...à faire de leur mieux.

M. m'a dit: "On fait tout pour t'aider, mais tu as besoin d'un avis extérieur, d'un avis neutre parce que nous voyons ta douleur, ton mal-être dans la vie au sens large et nous souffrons avec toi, mais nous ne pouvons pas BIEN t'aider si ce n'est d'être là! Nous sommes trop impliqués et ça ne te suffira pas..."

Alors j'ai appelé.
Et je ne regrette pas.

Nous avons un peu parlé avec cette femme.
Je lui ai expliqué ce que même dans ce blog, je n'arrive pas à écrire et j'ai eu le sentiment d'être comprise.
J'ai retrouvé en elle, cet homme qui m'avait tant aidée à passer ce mauvais cap du travail en 2004....et qui m'avait d'ailleurs fait réaliser beaucoup de choses sur la vie! Elle m'a d'ailleurs dit qu'elle avait pas mal travaillé avec lui.
Ca m'avait énormément apporté et j'avais regretté qu'il ait arrêté avant que j'aie pu aller jusqu'au bout.

Là, j'ai un immense espoir.
Espoir de mieux.

3ème jour de silence.

Je touche du doigt la réalité de la rupture et la profondeur de mes illusions.

Je ne sais pas pourquoi ce revirement entre un fond d'écran Gaston et Melle Jeanne de samedi et la froideur amère de dimanche suivie de ce silence.
Probablement qu'il n'est pas "mieux" que je ne le suis, qu'il est perturbé...
Peut être que ça n'a rien à voir avec moi et qu'il s'est passé quelque chose chez lui qui rend son amertume encore plus forte au point qu'il n'arrive pas à renvoyer un sourire.

Arrêter de "speculer", comme il dit.
Ne pas penser.
S'apaiser...."juste" s'apaiser et avancer, tout doucement avancer.
Paix de l'esprit.

Journée de merde aujourd'hui!
De la merde bien pesante....de celle qui colle bien aux baskets!
Tout! Boulot, maison, .....tout!
Mais quand bien même!

Je souffre!
Par moment, j'aimerais aller sur une plage et cracher toute ma douleur!
Pas de vivre cette merde!
Après tout, ce n'est "qu'un" quotidien!
Mais de ne plus l'avoir près de moi. De ce silence qui me torture.

Il me manque atrocement!
Lui....sa voix, nos échanges, notre connivence....

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Ma F.,........

Relativise ma puce, je sais c'est nul de dire ça, mais il n'est pas mort, ton doudou!
Dis toi qu'il est aux abonnés absents pour quelques semaines et profites en pour te ressourcer...
Dis toi qu'il a une énorme panne de net,
dis toi que ..... que .... que je sais pas moi .....
Courage!!!
Gros bisous tout doux

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J'ai du mal à relativiser....
Et c'est bien parce que je commence à  réaliser qu'il n'est pas aux abonnés absents que pour quelques semaines que je suis mal.
Jusqu'à  maintenant, j'étais sur ma lancée....entre mammo, suite de crise, boulot à gérer, je n'ai pas eu le temps de penser, mais là, je touche du doigt la réalité et ça fait mal.

Retour au quotidien depuis hier, ce quotidien que je ne supporte pas....encore moins avec le vide immense qu'il laisse.
Ce quotidien qui me tue à petit feu...où je me sens déjà morte.
Je n'y changerai pourtant rien....il n'y a rien à changer.
Ni côté cour, ni côté jardin.
C'est comme ça!
Une évidence à ma Raison et mon Coeur que je ne cherche même pas à "discuter".
Une telle évidence que même les "jeux" que j'ai pu jouer l'année dernière à lui "faire croire" sont de côté...
Qui s'y tromperait? Ni lui, et surtout pas moi...
On "sait" ce qu'il y a à savoir et contre quoi, il n'y a pas à lutter.

D'un côté....la vie suit son...cours! (ah!ah!ah!)
Je n'avais pas besoin de liberté pour vivre ce que je vis et ai toujours vécu.
Qu'il soit là ou n'y soit pas ne change pas ce qui est gravé dans du...granit, même si (et c'était mon essentialité de lui), il en changeait la couleur sans que les autres n'y voient rien.
"Ce n'est point être libre que de n'être pas" (St Ex') et là, je ne "suis" pas....je suis "juste" "là".

De l'autre, mon jardin secret est "Notre".
Il a les couleurs qu'on y a peintes tous les deux.
Mon sourire est le reflet de son coeur...ma brillance est par lui et pour lui.
C'était "lui", sinon, ça n'a pas (le même) de sens...pas de goût!
Je n'ai pas besoin de chercher à vérifier. Ni lui, non plus...mais surtout pas moi!
Je resterai avec mon manque, puisqu'il est mon Unique, aujourd'hui et à jamais.
220 n'a qu'un 284.

Aucune perspective...mais je n'ai même pas envie d'en avoir.
Tout est écrit.
Là, encore, l'évidence des choses "sues".
Plus de goût....juste avancer et sans avoir le plaisir de découvrir vers où.
Ma victoire du jour, c'est quand la journée se termine et que je peux la cocher comme "quotidienne".
C'est d'avancer, tout doucement, tout doucement, vers la paix et cultiver...mes évidences.

not me....je vous rassure tout de suite!

Noooooooooooon! Je parlais de fond d'écran!
C'est finalement le chrysanthème que le hasard a élu...
Extraordinaire!
Ou comment de toutes façons, on finit toujours pas être ratrappé par les dates!

Mon ordinateur n'a pas voulu de Gaston et Melle Jeanne sur un nuage...
A croire que je suis la seule à vouloir le fixer comme humeur du (tous)jours...

Un jeu...
Conséquence...ou vérité?

Un chrysanthème...
Fleur des morts...ou symbole de la constance des sentiments et de l'optimisme à garder?

Un Gaston et une Melle Jeanne sur un nuage...
Paradis d'amoureux...ou paradis de fini?

Un Cézanne...
Spécificité à (faire) vivre....ou qui "FUT"?

Une rupture où l'on reste...
Pour rester...ou pour se faire "quitter" et dire "tu vois, je t'avais dit que tu ne (me) supporterais pas..."?

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Ne pas "dire" sans une porte de sortie....
Ne pas "risquer"...sans que l'autre se dévoile en 1er.

Comme un chat....toujours pouvoir retomber sur ses pattes...
Toujours pouvoir fuire...
"Tu ne m'as pas compris!"
Oh si!!!!

Toujours une porte de sortie...

Le dernier espoir, c'est la fuite!

J'ai beaucoup aimé le mail que j'ai eu ce matin de lui à mon réveil.

Ou encore "cestui-là qui conquit la toison, et puis est retourné, plein d'usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge"…

Euh je m'égare!
Donc je disais:
"tu peux prendre celui-ci aussi comme fond d'écran…à moins qu'il ne fut pas assez "spécifique" de Notre manière.
Enfin, tu as le choix…"

Quant aux chrysanthèmes…ils sont non pas (que, et seulement depuis pas longtemps) les fleurs des morts... mais, tu liras (si tu as le temps, bien sûr!)

Un peu con-pliqué tout ça…mais remarque qu'à ta prochaine visite toulonaise…tu penseras à…moi mort??? De rire...

Enfin tu as dû passer un bon, très bon WE…sans surcharge et sans souci…mon idéal…comme de quoi tu as raison, sur une chose…on peut tout avoir!

Au fait, j'ai lu, ce WE, le dernier Werber: "le papillon des étoiles"…très bien comme bouquin. Et comme tu aimes les épitaphes, pardon, les sous-titres ou phrases extraites de romans…ce roman a pour sous-titre:
"le Dernier Espoir, c'est la Fuite."

Tu vois, je garde toujours mon sens de l'humour. Un peu raide, mais tu aimes de ce que tu dis…enfin j'ai d'autres lectures que ton blog, et tu n'as pas toujours eu le sourire face à certains de mes actes ou autres.

J'ai tellement aimé que je n'ai pas resisté au plaisir de le lire à M.
J'ai encore plus aimé quand j'ai entendu ses commentaires!
Ca m'a vraiment fait plaisir!

Certes, dans ce mail, il y a un peu "d'accroc", quand il nous fait son J. (du) B...ellay mais je "sais" qu'il est comme ça, d'une p@@@@ de fierté, cette fierté que j'aime!
Et puis un WE de nuit ne se passe pas sans trace, surtout dans notre situation.
Et quoi qu'il en soit, son courrier a vraiment été le sourire d'une journée pas franchement follichone.

J'ai aimé parce que j'y ai (encore) trouvé ce qui "m'accroche" à lui et nous rapproche.
J'aime son humour....même un peu raide!
J'aime quand il se "pose" en fort...j'ai toujours aimé!
J'aime vraiment, parce que je l'aime!
Même quand il griffouille, c'est un vrai sourire....le doudou que j'aime.
Je me sens proche de lui...toute proche de lui dans ce sourire tendre...même quand il griffe.

J'aime ce côté de lui, cette "façon" qui n'est qu'à lui mais aussi qu'à Nous.
Qu'il soit cet homme qui se prétend sensible aux apparences mais ne s'arrête pas à la superficialité des choses.
J'aime cet homme qui chercher à gratter, aller plus loin que les "semblants", à comprendre, connaître et avancer.
J'aime cet homme déjà cultivé et qui cherche toujours à aller plus loin que ce que l'on ne voit qu'au 1er abord....quel que soit le domaine. Cet homme qui cherchera toujours le 2ème sens aux choses.

C'est la personne au monde qui m'a le plus appris, et celle que j'apprécie le plus d'avoir pu "découvrir".
Faut dire qu'il y a matière!                                                                            

Il est le seul en face de qui j'ai le sentiment d'avoir trouvé un "double" unique, un pendant et un "répondant" (et je ne parle pas là d'amoureusité)...un partenaire du jeu de la vie.

Pour moi, c'est ça, notre complicité.
Cette part, cette "façon", j'y tiens autant qu'à lui....c'est dire!
Je ne peux me passer ni de lui, ni de cette "façon" de "partager".

Alors c'est un homme "difficile".
Pas con-pliqué (certainement pas!), mais difficile!
Dans le gai, dans le triste, dans les tourments ou dans les joies...
Difficile parce que "extra-ordinaire".
Difficile parce qu'il n'a rien de basique! Tout un univers de précision, de détails, de recoins que j'adore parcourir.
Difficile aussi parce qu'il faut être à la hauteur....Il faut faire face!
La barre est bien plus haute que ce qu'il veut laisser croire dans ses colères, ses gloups....ou même dans les périodes où il fait son barbot!
Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Je suis heureuse qu'il soit l'homme qu'il est.

J'adore le défi qu'on s'est lancé il y a tant d'années...celui d'une complicité, celui d'une "façon".

Pas la peine de me dire que je l'ai reniée.
A aucun instant, je n'ai douté que sur ce plan nous étions à part.

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J'aurais dû me douter que la photo des chrysanthèmes n'était pas à prendre au 1er degré.
J'aurais dû savoir qu'il attendait ma réponse pour pouvoir sortir son atout.
J'ai aimé qu'il le sorte!
Tout un texte...de la direction des espaces verts de Toulon! :-)
Sourire.

L'image était bien trouvée...
J'aimerais oser y interpréter la même chose que lui.
Le chrysanthème est une des rares plantes à fleurir en Octobre/Novembre.
Quand on sait notre histoire, notre jardin, nos images, c'est tout un symbole.
"Face à la fuite du temps, il favorise la constance dans les sentiments.
Il est le symbole de "l'amour fini". Jaune, il recommande l'optimisme."

Attaché à cet atout (coeur! :-) ), un autre fond d'écran...

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Clin d'oeil à nos journées qui "furent" mais qui seront encore, j'espère.
La complicité est là...le coeur restera...le corps, de toutes façons, change avec les années.
On y arrivera à notre soleil couchant sur l'étang...

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J'ai gardé les trois fonds d'écran.

Ma préférence va toujours à Gaston et Melle Jeanne...même si depuis hier, le chrysanthème a pris une toute autre saveur.

Et pourquoi pas Cezanne?
Parce que dans mon bureau, j'ai à ma gauche, mon petit jardin où se balade mon panda au milieu d'opales et d'un fossile aimé....et qu'en face, j'ai l'affiche de l'exposition.
Dès que je lève les yeux de mon écran, je L'ai en face de moi.
Maintenant, je n'aurai plus besoin de ça!
Même si de toutes façons, il est derrière mes paupières, au secret de mon coeur.